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Sabine Bourgey, numismate rock'n roll

Publié le , par Mylène Sultan

Experte réputée d’une discipline jugée aride, l’héritière de la vénérable maison fondée par Étienne Bourgey en 1895 est aussi une romancière prolifique et une collectionneuse atypique, avec un goût prononcé pour l’aventure.

© Juliette Cadaÿs Sabine Bourgey, numismate rock'n roll
© Juliette Cadaÿs
Lorsqu’elle participe à un dîner et que les convives l’interrogent sur son métier, Sabine Bourgey réplique qu’elle travaille dans le marché de l’art. «À  cette réponse, les gens s’épanouissent comme des roses trémières», explique en souriant la petite-fille d’Étienne Bourgey. «Mais, lorsque je précise que je suis numismate, chacun plonge le nez dans son assiette. Au mieux, on me demande gentiment si j’arrive à en vivre  !», poursuit l’experte. En général, la conversation verse alors sur un tout autre sujet. Aucun d’entre eux ne se doute que la plus réputée des numismates sur la place de Paris a vendu il y a peu, à la Banque de France, cinq grandes pièces d’or romaines classées trésor national (voir l'article Beaurains : un trésor pour la Banque de France et la Bibliothèque nationale de France dans la Gazette n°  4 du 29  janvier, page 148). Cette discipline peu connue en dehors du cercle des spécialistes, Sabine Bourgey y a été initiée très jeune au sein du cabinet familial de la rue  Drouot à Paris. Dans cet appartement bourgeois, aménagé en 1907 par son grand-père Étienne, rien n’a bougé  : ni la configuration générale, ni les décors intérieurs, ni les meubles. Pas même…
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