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S comme Swedish Grace

Publié le , par Oscar Duboÿ

À l’occasion de la Tefaf, le galeriste Éric Philippe retrouve sa passion pour le Swedish Grace et réunit plusieurs pièces autour d’un cabinet historique. Retour sur un style méconnu qui vécut son heure de gloire dans les années 1920.

Uno Åhrén (1897-1977), Le Paradis terrestre, cabinet en marqueterie d’eucalyptus,... S comme Swedish Grace
Uno Åhrén (1897-1977), Le Paradis terrestre, cabinet en marqueterie d’eucalyptus, olivier tropical et noyer du Brésil à deux abattants dévoilant une écritoire en ébène d’Afrique et des rangements doublés de cuir corail, poignées, clés, charnières et pivots en bronze argenté. Réalisé en 1924 par l’ébéniste AB Mobilia à Malmö pour le pavillon suédois des Invalides, à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925. Présenté par la galerie Éric Philippe à la Tefaf Maastricht 2017.

 
© Galerie Éric Philippe
On aura beau reprocher au marché de l’art ses modes et ses tendances, celles-ci ne sont pas systématiquement identiques au fil des stands. Si la sainte trinité Le Corbusier-Perriand-Prouvé semble avoir encore de beaux jours devant elle, chez Éric Philippe, on explore les traces de créateurs autrement plus méconnus, en bordure… Le galeriste ne s’en cache pas : «Je ne me suis jamais tellement intéressé au marché dans l’optique du vendu d’avance. Évidemment, je suis content lorsqu’une exposition marche bien, mais c’est avant tout la joie de la présenter qui me motive, et j’aurais tendance à sélectionner des pièces simplement parce qu’elles me plaisent ou que je pense qu’elles plairont à tel ou tel client… souvent, à contre-courant du marché. La colonne vertébrale de la galerie, c’est avant tout cette sélection. Finalement, j’aurais pu aussi bien être programmateur ou créer une ligne de vêtements !»   Uno Åhrén  (1897-1977), deux sièges à haut dossier, l’un en palissandre du Brésil, l’autre en poirier, réalisés par l’atelier Aktiebolaget Mobilia à Malmö pour le pavillon suédois des Invalides, à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925. © Galerie Éric Philippe Premiers pas Ainsi, ses «playlists» ont déjà aligné des noms aussi variés que Paavo Tynell, James Mont, Terence Harold Robsjohn-Gibbings, Axel Einar Hjorth ou… Uno Åhrén. Avec ses acolytes…
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