«Curiosités»… Le titre de son exposition lui ressemble. Inclassable, cette artiste au nom illustre est éprise de liberté et de fantaisie.
Déjà, il y a l’allure : une silhouette élancée, désinvolte, un port de tête altier, un visage à la beauté dure et au regard qui vous perce avant de pétiller si vous la faites rire. Rose de Ganay ne passe pas inaperçue. Et puis, il y a ce nom digne d’une héroïne de roman. Descendante d’une famille qui plonge ses racines au XIV e siècle, elle incarne un style de vie semblant d’une autre époque et que l’on regarde avec envie. Pour les amateurs de châteaux, Ganay rime avec Courances, merveille de brique et de pierre lovée au milieu d’un magnifique parc, à quarante-sept kilomètres de Paris, en lisière de la forêt de Fontainebleau. Mais pour les initiés, c’est aussi Fleury-en-Bière, l’autre fleuron familial. Situé à seulement dix minutes du premier, il n’est pas ouvert à la visite. C’est là que l’artiste a grandi. «Mon père Charles avait quatre frères. Avec André et Michel, ils se sont partagé Fleury. Jean-Louis, l’aîné, a hérité de Courances et Paul a eu le château du Ruisseau.» On imagine tous les souvenirs de la jeune Rose… Elle nuance toutefois : «Mes parents ont divorcé quand j’avais six ans. J’ai alors suivi ma mère à Paris et ne retrouvais Fontainebleau que les week-ends.»…
com.dsi.gazette.Article : 8227
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