Avec son nouveau roman, l’expert en estampes Hélène Bonafous-Murat dresse un tableau du Paris des années 1850, au capitalisme débridé, dont le héros est un rescapé du massacre de la rue Transnonain, immortalisé par Daumier.
Ils sont douze, douze à avoir perdu la vie le 14 avril 1834, rue Transnonain à Paris. Soupçonnés d’être des opposants au régime de Louis-Philippe, les habitants d’un immeuble furent massacrés par la troupe. D’autres furent grièvement blessés. Marquante, sanglante fut cette journée bientôt inscrite dans la grande histoire. « Ce n’est pas précisément de la caricature, c’est de l’histoire, de la terrible et triviale réalité », dira plus tard Baudelaire…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.