Esthète et expert, il a contribué à développer ce secteur de niche. Et pris les rênes de Design Miami, référence pour le mobilier et les objets d’art des XXe et XXIe siècles. Rencontre avant la 12e édition de la plus américaine des foires bâloises.
Vous avez un parcours éclectique. D’où vient votre passion pour le design ? Je m’y intéresse depuis l’âge de 12 ans. J’ai grandi dans une famille qui aimait les beaux meubles et les beaux textiles, et je dévorais les magazines spécialisés. J’ai ensuite effectué des stages dans des galeries et des maisons de ventes avant d’obtenir mon premier emploi chez l’architecte d’intérieur Peter Marino. Aujourd’hui, je dirais que je vis plus avec le design que je ne le collectionne. J’ai des pièces de Vladimir Kagan, Charlotte Perriand, Michele De Lucchi ou encore Charles Ray… Quel est votre rôle en tant que directeur du département création de Design Miami ? J’ai dans un premier temps été engagé comme directeur de la foire, en 2016. La structure de l’entreprise a été modifiée, et je dirige désormais les aspects créatifs et communicants : des nouveaux programmes d’expositions au développement des partenariats, jusqu’à la recherche de nouvelles initiatives et talents que j’estime intéressant de montrer dans nos deux éditions annuelles, en juin à Bâle…
com.dsi.gazette.Article : 7620
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