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Rodin, sculpteur d’enfer dans la capitale

Publié le , par Marie-Laure Castelnau

Cent ans après sa mort, du Grand Palais au musée lui étant dédié rue de Varenne, Rodin est à l’honneur. Il est aussi présent dans les rues de paris, du jardin des Tuileries à Montparnasse : parcours choisi à la découverte du sculpteur. 

Auguste Rodin (1840-1917), La Porte de l’Enfer (détail), 1880-1890, bronze, 635 x 400 x 85 cm.... Rodin, sculpteur d’enfer dans la capitale
Auguste Rodin (1840-1917), La Porte de l’Enfer (détail), 1880-1890, bronze, 635 x 400 x 85 cm.
© Musée Rodin, Jean de Calan
Auguste Rodin meurt en 1917, un jour de novembre, à l’âge de 77 ans. La guerre fait rage, et le gouvernement exclut la possibilité de funérailles nationales. Pas de cérémonie ronflante à Notre-Dame, aux Champs-Élysées, à l’Alma. Rien. Ses obsèques sont bâclées. Le sculpteur est enterré le 24 novembre, soit une semaine plus tard, à Meudon. Ce jour-là, au matin, dans la brume, la dépouille de Rodin rejoint celle de Rose Beuret, épousée à la va-vite et disparue à peine quelques mois avant lui. Un petit cercle composé de secrétaires et d’amis, de médecins et de rares officiels assiste à la mise en bière du grand homme. Une photographie, conservée au musée Rodin, en montre l’intimité. Un grand Penseur est placé sur leur tombe, dans le jardin de la villa des Brillants. Cent ans plus tard, on célèbre le géant de la sculpture. Une exposition au Grand Palais lui rend hommage et réunit ses plus belles œuvres aux côtés de celles d’artistes sur lesquels il a exercé son influence. On peut compléter la visite par le musée d’Orsay et, bien sûr, celui qui lui est consacré, rue de Varenne. Mais pourquoi ne pas la prolonger hors les murs, par une promenade dans Paris, où dix-huit de ses créations sont à redécouvrir ? Dès ses débuts,…
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