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Révolution de palais à l'Académie des beaux-arts

Publié le , par Annick Colonna-Césari

Un vent de renouveau souffle sur l’Académie des beaux-arts. Son objectif : redevenir l’interlocuteur des pouvoirs publics, grâce à l’impulsion donnée par son secrétaire perpétuel, Laurent Petitgirard.

L’Institut de France, quai de Conti, à Paris. Révolution de palais à l'Académie des beaux-arts
L’Institut de France, quai de Conti, à Paris.
© GÉRARD BLOT
Lors de la séance plénière du 14 novembre dernier, l’Académie a élu Jean-Michel Othoniel (né en 1964) au fauteuil qu’occupait le sculpteur Eugène Dodeigne (décédé en 2015), face à ORLAN et Nicolas Alquin. Selon la tradition, l’«installation» de l’artiste, auteur du Kiosque des noctambules , place du Palais-Royal, à Paris, aura lieu dans un an sous la coupole de l’Institut de France. Revêtu du fameux habit vert, il recevra alors son épée d’académicien. Si la maison, créée il y a deux cents ans, ne badine pas avec les usages, un vent de renouveau s’engouffre entre ses murs. Une première bourrasque avait soufflé en décembre 2016, lorsque le plasticien multimédia Jean-Marc Bustamante, alors directeur de l’École des beaux-arts de Paris, a intégré les lieux, dans la section de peinture. Suivait, le 13 décembre 2017, le peintre Gérard Garouste, tandis que, recalé durant cette même séance, le conceptuel Fabrice Hyber, lion d’or à la Biennale de Venise 1997, passait à la seconde tentative, le 25 avril 2018. Sans oublier Laurent Petitgirard, personnage central : compositeur et chef d’orchestre, membre de la section musicale depuis 2000, ses pairs l’ont élu secrétaire perpétuel…
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