Ces ténors de l’art du XXe siècle, et bien d’autres, lançaient leurs notes à Deauville, avec comme invité d’honneur le grand Fernand Léger, qui nous emmenait au spectacle.
Datée de 1950, la gouache monogrammée Étude pour le cirque (voir l'article Étude de Léger de la Gazette n° 28, page 92), rappelle l’émerveillement de l’artiste devant cet univers ludique. La composition, sur fond jaune où s’ébattent écuyère et jongleur, s’élevait jusqu’à 37 800 €. Toujours réalisé à la gouache, en 1945, et également doté d’un certificat du comité Léger, son triptyque Études pour une composition murale suivait de près avec 36 540 €. Plus radical encore, le sculpteur César s’illustrait par une de ses fameuses Compressions, des environs de 1990, signée, et constituée de canettes compressées ; portant la référence n° 7 915 des archives Durand-Ruel, l’artefact recueillait 22 680 €. Retour aux lignes figuratives aiguës des années 1950, avec Bernard Buffet, auteur d’un dessin au crayon, décrivant une Tête de femme (1955), emporté en échange de 17 640 €. Bien différents par leurs rondeurs tant appréciées étaient les petits personnages d’un dessin à la craie blanche sur papier noir (du métro new-yorkais), signé par Keith Haring, Sans titre, tracé entre 1980 et 1985, saisissant 13 230 €. Dans cette même veine, nourrie par l’univers des comics, et plus abordable, une acrylique sur toile de Monsieur Chat (2017), également Sans titre, mettant en scène un chat souriant à cheval, se laissait dompter contre 3 906 €.