Grâce à la médiation d’une maison de ventes rouennaise, ce chef-d’œuvre d’ébénisterie, s’inscrivant dans la saga des meubles royaux dispersés, a pu retrouver le chemin de sa première demeure. Récit d’une aventure qui finit bien.
Gilles Joubert (1689-1775), commode de la chambre de Louis XV à Fontainebleau, 1754, placage de bois de rose et de bois de violette sur bâti de chêne, intérieur des tiroirs doublé en satiné et amarante, ornementation de bronzes dorés et ciselés, dessus de marbre brèche violette d’origine, 87 x 119 x 63 cm.
Gilles Joubert (1689-1775), commode de la chambre de Louis XV à Fontainebleau, 1754, placage de bois de rose et de bois de violette sur bâti de chêne, intérieur des tiroirs doublé en satiné et amarante, ornementation de bronzes dorés et ciselés, dessus de marbre brèche violette d’origine, 87 x 119 x 63 cm.
Depuis juillet dernier, une pièce hors du commun a rejoint les collections du château de Fontainebleau : il s’agit de la commode livrée en 1754 pour Louis XV par Gilles Joubert (1689-1775), resplendissant de l’éclat de ses bois exotiques et ornements de bronze doré. Cet élément spectaculaire a jadis orné la chambre du monarque – le plus somptueux des appartements que le Bien-Aimé a fait réaménager par l’architecte Ange-Jacques Gabriel dans le vieux palais bellifontain. Mais ce retour, inespéré, n’aurait pas été possible sans l’entremise de la maison Sequana, de Rouen, grâce à laquelle l’achat par le château était conclu pour 1 M€. Et c’est loin du feu des enchères, auxquelles la commode ne pouvait être destinée, que l’opérateur a su orchestrer la délicate négociation. Tout au long de son règne, Louis XV n’eut de cesse de convoquer les plus grands ornemanistes…
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