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Renos Xippas, un galeriste entre l’Amérique du Sud et l’Europe

Publié le , par Stéphanie Pioda

Trait d’union entre l’Europe et l’Amérique Latine, le galeriste Renos Xippas a développé en trente ans un modèle économique avec pour maître mot la maîtrise des coûts, même si poiur lui le marché de l’art reste avant tout un art de vivre.

PHOTO LUCÍA DURAN Renos Xippas, un galeriste entre l’Amérique du Sud et l’Europe
PHOTO LUCÍA DURAN
De quelle façon votre aventure de galeriste a-t-elle commencé  ? J’ai commencé en tant que manager et directeur de l’atelier de Takis en 1974, à 25  ans, pour ensuite devenir marchand de tableaux spécialisé dans le surréalisme, formé par mon oncle Alexandre Iolas. Fatigué du second marché, j’ai voulu être plus proche de la création contemporaine, des artistes et du public. J’avais déjà franchi le pas en 1988 avec le projet du Bassin Takis , implanté à l’extrémité nord du quartier de la Défense, à Paris, en accord avec le souhait de l’architecte de la Grande Arche, Johann Otto von Spreckelsen. Il s’agissait d’une installation de quarante-neuf signaux lumineux colorés et clignotants, de hauteurs différentes, répartis sur un même bassin. Deux ans après, nous complétions le projet de Takis avec des Signaux lumineux implantés cette fois-ci à l’extrémité sud de l’axe qui traverse la Défense, au pied de la Grande Arche  : dix-sept gigantesques tiges de métal, mesurant entre 6,50 m et 11,50 m de haut. Ces deux installations sont devenues emblématiques du quartier de la Défense. Ensuite, j’ai ouvert ma galerie le 19 octobre 1990, avec une énorme exposition…
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