Après «Bronzino. Pittore e poeta alla corte dei Medici» en 2010-2011 et «Pontormo e Rosso Fiorentino» en 2014, Carlo Falciani et Antonio Natali présentent le troisième volet de leur trilogie sur le Cinquecento florentin. Retour sur quatre décennies de recherches.
L’exposition «Il Cinquecento a Firenze. Maniera moderna e Controriforma» pourrait paraître une simple accumulation de superlatifs. Toute l’Italie ne parle que de la réunion des Dépositions de Croix de Rosso Fiorentino (Volterra, Pinacoteca e Museo Civico), de Pontormo (Florence, Chiesa di Santa Felicita) et de Bronzino (Besançon, musée des beaux-arts et d’archéologie). La presse ne manque pas de souligner que sur soixante-dix œuvres exposées, dix-neuf ont été spécialement restaurées pour l’occasion, pour un coût de plus de 350 000 euros. Le Palazzo Strozzi montre ainsi sa force de frappe, mais derrière les chiffres la fréquentation est d’ailleurs à son meilleur puisqu’à la veille de la trêve des confiseurs, plus de cent mille personnes l’avaient déjà visitée , et les classements de toutes sortes où l’exposition arrive en tête, le propos des commissaires, particulièrement solide, couronne trente-sept années de recherche, depuis «Il Primato del disegno. Firenze e la Toscana dei Medici nell’Europa del Cinquecento», l’exposition conjointe du Palazzo Strozzi, du Palazzo Vecchio et d’Orsanmichele, en 1980, où huit cents œuvres étaient montrées. Que restait-il à découvrir sur le sujet ?…
com.dsi.gazette.Article : 5024
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