Sur les cimaises de cette salle provençale, on retrouvait une œuvre du peintre Paul François Quinsac, dépeignant l’une de ses figures dénudées où il excellait, et qui lui valurent en son temps, bien des succès.
Surnommé alors «le peintre des élégances bordelaises», l’homme né dans le grand port girondin est un peintre académique de la fin du XIXe siècle. Après des études à Paris sous la férule de Jean Léon Gérôme, il se spécialise dans les sujets allégoriques, et les portraits de la bonne société locale. De sa main, on admirait une toile, signée et datée «1889», La Fontaine de jouvence, goûtée pour 11 011 €. Notons qu’il s’agit de l’une des versions de ce thème cher à l’artiste. À l’opposé, car relevant de l’univers religieux, un livre d’heures manuscrit, composé à la fin du XVe siècle (soit vers 1470-1480) lui succédait ; de format in-16, dans une reliure basane ancienne, l’ouvrage vénérable – mais inachevé quant aux enluminures – nécessitait 16 940 €. Il se composait de douze feuillets liminaires (calendrier des saints) et de 116 feuillets sur vélin, avec treize lettrines aquarellées. Une montre-bracelet tirait aussi son épingle du jeu, une Patek Philippe, année 1983, du modèle Nautilus, de référence 3880/1 en acier ; avec son cadran anthracite tramé, elle n’attirait pas moins de 27 225 €. Quant au service de table Hermès du modèle Marqueterie de pierres d’Orient et d’Occident, composé de 75 pièces en porcelaine polychrome (voir l'article Service Hermès de la Gazette n° 25, page 125), il était à vous contre 4 150 €.