Une famille de gallinacés dominée par un magnifique coq constitue le centre de cette scène colorée, avec pour témoins d’autres pensionnaires emplumés de la basse-cour, poules, dindon, pigeon (voir l'article Melchior de Hondecoter : ramages et plumages de la Gazette n° 5, page 91). Emblématique du travail sophistiqué de son auteur, devenu après 1663 l’un des maîtres du genre sur la place d’Amsterdam, la toile intitulée Oiseaux de basse-cour dans un paysage (120 x 100 cm) a attiré pas moins de 85 120 €. Rendez-vous dans la capitale française, et à la fin du XIXe siècle, avec le tableau suivant : une grande gouache et aquarelle sur papier signée par Eugène Galien-Laloue, représentant Paris, près du pont de la Tournelle sous la neige. L’œuvre de saison (28 x 47 cm), où dialoguent un ciel rosé et le blanc manteau, méritait bien 15 200 €. De la même période datait le Portrait d’une élégante au chapeau (60 x 50 cm), à la signature non identifiée dans un bel encadrement en bois doré et ajouré. Relevant de l’école russe, ce travail a attiré 18 240 €. Au chapitre du mobilier élégant du XVIIIe siècle, se laissait admirer pour 23 104 € une imposante coiffeuse Transition (88 x 49 x 77 cm) attribuée à Jean-François Oeben, l’«ébéniste du Roy». Elle s’habille d’un placage de bois précieux à décor d’une marqueterie, sur toutes les faces, de fleurs, d’instruments de musique, de vases, d’ustensiles et de paniers fleuris.