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Quel avenir pour le festival Circulation(s) ?

Publié le , par Sophie Bernard

Douze ans après sa création, l’association Fetart défend toujours la jeune création photographique européenne, avec son festival annuel qui se tient au Centquatre, mais cherche encore son modèle économique.

Corentin Fohlen (né en 1981), série «Lumane Casimir».  Quel avenir pour le festival Circulation(s) ?
Corentin Fohlen (né en 1981), série «Lumane Casimir».
© Corentin Fohlen
Q uand Fetart a débarqué dans le monde de la photographie culturelle, les premières réactions ont été partagées», se souvient Marion Hislen, qui a créé cette association reconnue d’intérêt général en 2005 avec Valérie Lambijou : «Nous n’étions pas prises au sérieux, ou on nous ignorait tout simplement.» Douze ans plus tard, les choses ont bien changé. L’objectif de départ qui est de révéler des photographes émergents et de leur permettre de s’insérer dans la vie professionnelle, en leur offrant l’occasion d’exposer pour la première fois, est atteint. Les chiffres sont éloquents : plus de quatre cents artistes français et européens ont été présentés dans une quarantaine d’expositions. "L’édition 2017 de Circulation(s) s’annonce bien : 12 000 visiteurs sont venus pendant les deux jours du vernissage. " Fetart, un état d’esprit Le plus surprenant est que l’association est animée par une équipe de bénévoles, essentiellement des filles, d’où le surnom d’«amazones» qui leur est donné, et qui convient bien à leur esprit guerrier. Car pour en arriver là, il a fallu se battre, raconte Marion Hislen : «Nous avons commencé avec…
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