C’est l’un des thèmes favoris du peintre chinois : la femme dans tous ses états, mais dessinée le plus simplement possible… L’accompagnait une œuvre colorée du trop rare latino-américain Figari.
Arrivé à Paris en 1920, Sanyu fait partie de la première génération de jeunes artistes chinois avides de découvrir la peinture occidentale moderne. À Montparnasse, il saisit le corps de la femme au trait et comme à main levée. En témoigne ce Nu féminin debout, la main gauche repliée sur la nuque, le bras droit le long du corps au crayon sur papier, signé. La feuille (36,5 x 18 cm), passée par la collection Riedel de Paris, devait recueillir ici 10 160 €. Également fasciné par Paris, le peintre uruguayen Pedro Figari y vécut presque dix ans, à partir de 1925. Puisant dans ses souvenirs de jeunesse, il peignit surtout des scènes de campagne, d’intérieur ou encore de bal de son pays d’origine, à sa manière, c’est-à-dire avec une certaine naïveté de formes et des touches de couleur disposées à la manière des nabis. On avait de lui l’une de ses fameuses compositions inspirées par les bals populaires : Fiesta de Negros. L’huile sur carton titrée, avec étiquette et numéro au revers (31,8 x 49,5 cm), décrochait la première place du palmarès, avec 11 330 €. Autre chroniqueur d’une vie authentique, Léon Augustin Lhermitte a très souvent cherché son inspiration à la campagne, comme pour son pastel sur papier montrant une Paysanne au village (23,5 x 32 cm). Signée, cette vue a attiré 8 255 €.