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Quand Limoges débarque à Sèvres !

Publié le , par Dimitri Joannides

Sous le second Empire, la célèbre manufacture s’intéresse de près aux émaux limousins des XVIe et XVIIe siècles. Au point d’ouvrir un étonnant atelier…

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7 187 € frais compris. Paul-Victor Grandhomme (1851-1944), glace à main en bronze ciselé et doré, présentant sur une face un miroir, sur l’autre un médaillon émaillé dans le goût des émaux limousins, fin du XIXe, h. 21 cm. Drouot, 7 décembre 2012, Thierry de Maigret SVV. Cabinet Dillée.
Pendant près de deux siècles, seuls quelques érudits se sont souvenus de la splendeur passée des brillantes dynasties limousines (Laudin, Courtois…) qui ont donné leurs lettres de noblesse à cet art si particulier réalisé sur du métal peint, cloisonné ou champlevé. Au seuil des années 1840, cette tradition pluricentenaire est quasiment oubliée. Pourtant, le regain d’intérêt pour l’esthétique médiévale s’est amorcé dix ans plus tôt, avec notamment la publication de Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. Si l’on trouve bien évidemment des émaux anciens dans les prestigieuses collections du XIX e  siècle, nées de la révolution industrielle (Rothschild, Marlborough, Seillière), le musée du Louvre n’en possède à la vérité que depuis 1825. Cette année-là, l’institution acquiert en effet l’impressionnante collection d’Edme Durand. Mais il faut attendre 1856 et le don de Charles Sauvageot (1781-1860) pour voir enfin le plus important ensemble d’émaux anciens d’Europe entrer dans des collections publiques. Le monde de l’émail est si petit que l’érudit Sauvageot, à la suite de sa donation, prend lui-même la…
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