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Quand l’horloge se met à l’heure comtoise

Publié le , par Stéphanie Perris

Grâce à un mécanisme simple, cette production régionale a acquis une réputation nationale, une popularité qui aujourd’hui lui fait défaut en ventes publiques.

Comtoise de 1851, cloche et gong.Musée de l’Horlogerie Château Pertusier, 25500 Morteau.M.... Quand l’horloge se met à l’heure comtoise
Comtoise de 1851, cloche et gong.
Musée de l’Horlogerie Château Pertusier, 25500 Morteau.
M. Grégory Maugain.
La tradition attribue à un certain Mayet, forgeron de son état, la naissance de l’industrie horlogère en Franche-Comté. L’histoire débute en 1660. Nous sommes dans les montagnes du Haut-Jura. Le gardien des Capucins de Saint-Claude, désireux de faire réparer l’horloge du couvent, se met en quête d’un artisan habile. L’homme trouve son salut à Morbier en la personne de Mayet. Celui-ci ne pouvant remettre le vieux mécanisme en bois en l’état, le reproduit à l’identique en fer. Le travail traditionnel de ce métal dans la région sera d’ailleurs l’un des atouts de la spécialité. Fort de ce succès, Mayet réalise sur le même principe d’autres mécanismes et écrit ainsi les premières pages de cette industrie franc-comtoise. Ces horloges, d’un modèle fort simple, à heure et à demie, dérivent des anciennes horloges monumentales à poids. Il faudra attendre les débuts du XVIIIe siècle et l’application de l’invention de Christiaan Huyghens en 1657 sur les qualités isochrones du pendule pour voir les comtoises adopter le système pendulaire. Produites de…
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