L’origine d’une œuvre n’est pas le premier souci des historiens de l’art. Le métier porte une adoration au «connoisseur», ce grand sachant auquel un seul regard suffit à identifier un tableau. Le raccourci n’est pas exagéré : «On me montre une peinture, j’y jette un œil ; nul besoin d’un examen plus complet, ce coup d’œil...
L’origine d’une œuvre n’est pas le premier souci des historiens de l’art. Le métier porte une adoration au «connoisseur», ce grand sachant auquel un seul regard suffit à identifier un tableau. Le raccourci n’est pas exagéré : «On me montre une peinture, j’y jette un œil ; nul besoin d’un examen plus complet, ce coup d’œil me suffit pour l’attribuer», écrivait Max Friedländer. Erwin Panofsky eut ce mot plein d’esprit : «On pourrait définir un connaisseur comme un historien de l’art laconique, tandis qu’un historien de l’art est un connaisseur…
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