Femme de tête bien que longtemps restée dans l’ombre des hommes de sa vie, Suzanne Valadon prend au Centre Pompidou-Metz la place qui lui revient : celle d’une grande peintre de l’entre-deux-siècles.
Elle est finie mon œuvre, et la seule satisfaction qu’elle me procure est de n’avoir jamais trahi ni abdiqué rien de tout ce à quoi j’ai cru. Vous le verrez peut-être, un jour, si quelqu’un se soucie jamais de me rendre justice» : voilà ce que lançait Suzanne Valadon , sans doute un brin rageuse, au poète Francis Carco au soir de sa vie. Sa foi fidèle, sa radicalité, s’éprouvent là, intactes, quatre-vingt-cinq ans après sa mort et cinquante-six après le dernier hommage que lui rendait le musée national d’Art moderne. Depuis, les occasions d’apprécier son talent ont…
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