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Première exposition parisienne de Baschenis, maître de la nature morte bergamasque

Publié le , par Carole Blumenfeld

Grâce aux prêts de l’Accademia Carrara et de la Scala, mais aussi de collectionneurs privés, la Galerie Canesso présente la première rétrospective française consacrée à Evaristo Baschenis, le plus noble des peintres de nature morte.

Evaristo Baschenis (1617-1677), Nature morte aux instruments de musique (luth, chitarrino,... Première exposition parisienne de Baschenis, maître de la nature morte bergamasque
Evaristo Baschenis (1617-1677), Nature morte aux instruments de musique (luth, chitarrino, partitions, épinette, violon et archet, guitare espagnole), vers 1660, huile sur toile, 81 99 cm (détail), collection particulière. DR
Lors de la mémorable exposition consacrée au Maître de la toile de jeans à la galerie Canesso en 2010, un Jeune garçon avec une corbeille de pain et de pâtisseries d’Evaristo Baschenis  (1617-1677) avait marqué les esprits, d’autant qu’aucune œuvre de l’artiste n’est conservée dans les collections publiques françaises. Entré depuis dans celles de l’Accademia Carrara à Bergame, il avait éveillé notre curiosité et nous laissait sur notre faim. Aussi ceux qui ont eu la chance de visiter «The Still Lifes of Evaristo Baschenis. The Music of Silence» au Metropolitan Museum en 2000 gardaient-ils un souvenir ému du triptyque Agliardi, lequel n’avait pas été montré depuis. En découvrant l’ouvrage d’Ornat Lev-Er Still-Life as Portrait in Early Modern Italy. Baschenis, Bettera, and the Painting of Cultural Identity (Amsterdam University Press), paru en 2019, Maurizio Canesso a eu envie de partager avec le public français cette proposition novatrice de voir les compositions de Baschenis «comme de véritables scènes de théâtre où s’expose la culture des commanditaires», «des portraits culturels, de fidèles aperçus d’une tranche de la société» bergamasque du XVII e   siècle. Baschenis est loin d’être un inconnu, mais il fut tant copié et plagié que son œuvre s’est…
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