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Pour son cinquième anniversaire, le RAM fait le tour des nouveaux challenges légaux

Publié le , par Pierre Naquin

En une demi-journée, l’édition annuelle du RAM aura réussi à faire le tour des principaux nouveaux challenges légaux que rencontrent le commerce de l’art, alors que le poids juridique sur les transactions est de plus en plus présent.

Responsible Art Market 2020. Courtesy Responsible Art Market Pour son cinquième anniversaire, le RAM fait le tour des nouveaux challenges légaux
Responsible Art Market 2020. Courtesy Responsible Art Market
En 2016, le Responsible Art Market voyait le jour. Cette initiative genevoise visait à accompagner les professionnels du monde de l’art alors que les lois anti-blanchiment se durcissaient partout en Europe. Rendu visible pour sa première guideline , le groupe de travail en a alors refroidi quelques-uns. «Certains ont pu nous prendre pour des donneurs de leçon alors que notre démarche est précisément l’inverse», confie Anne Laure Bandle, directrice du RAM et par ailleurs présidente de la Art Law Foundation. «Nous avons dès le début voulu être représentatifs de l’ensemble du marché  : des grands acteurs comme Christie’s qui avaient déjà une pratique de la lutte contre le blanchiment comme des plus petites galeries ou marchands qui ont des moyens beaucoup plus limités à y consacrer.» Depuis les choses se sont arrangées et le RAM a élargi le champ de ses réflexions à de nouvelles problématiques telles que les conflits d’intérêt ou la question de l’expertise. Plus récemment, le RAM a commencé à localiser son approche en mettant en place certains comités régionaux. Ceux-ci produisent des versions adaptées des différents guides et avancent sur certaines problématiques plus territorialisées, comme le Brexit pour le Royaume-Uni. Les réflexions…
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