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Pont-Aven une cote d'amour

Publié le , par La Gazette Drouot

Destinée singulière d’un petit village de Cornouaille dont les peintres atteignent à l’encan des prix étonnants.

Paul Gauguin (1848-1903), Têtes de Bretonnes, pastel de 1894, 30 x 42 cm.Breest,... Pont-Aven une cote d'amour
Paul Gauguin (1848-1903), Têtes de Bretonnes, pastel de 1894, 30 x 42 cm.
Breest, dimanche 21 décembre 2003, Thierry - Lannon & Associés SVV.
494 500 € frais compris
La toile nous revient définitivement, elle sera la mascotte de Pont-Aven, qui, jusqu’à présent, n’avait aucun tableau de Gauguin», s’est félicitée à l’issue de la vente du 21 décembre 2003 Catherine Puget, aujourd’hui ancienne conservatrice du musée de Pont-Aven. Après une dernière enchère téléphonique, Les Deux Têtes de Bretonnes, pastel de 1894, ont été préemptées pour 494 500 € par l’établissement. L’un des meilleurs souvenirs et coups de marteau de l’étude Thierry - Lannon & Associés. Cette œuvre dédicacée à Maxime Maufra, peintre « pontavénien », date de son dernier passage en Bretagne, avant son départ définitif pour Tahiti. Pont-Aven tout le monde connaît ! Les fées se sont penchées sur les rives de cette petite bourgade bretonne pour en faire un haut lieu de l’histoire de la peinture moderne. Dès 1865, un mouvement pictural est lancé par de jeunes Américains, parmi lesquels Robert Wylie (1839-1877). La production de ce dernier est limitée et, semble-t’il, insuffisamment appréciée, tout du moins des salles des ventes en France. Ainsi, chez Claude Aguttes le 11 juin 2004, Jeune Bretonne à Pont-Aven,…
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