Gazette Drouot logo print

Pierre Loos, cueilleur primordial

Publié le , par Anne Doridou-Heim

Tel un sage africain, l’initiateur de la BRUNEAF continue de transmettre les connaissances accumulées tout au long d’une vie, ouverte à la découverte de l’autre et de l’ailleurs.

Pierre Loos© Photo Marie-Pierre Moinet Pierre Loos, cueilleur primordial
Pierre Loos
© Photo Marie-Pierre Moinet
Né entre un bijou berbère et une photographie de Zagourski, baigné dans les eaux de la culture asiatique, éduqué à la sagesse persane, installé avec les arts du Congo – ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui –, Pierre Loos continue à parcourir le monde de la culture. Avec la même envie et le même regard gourmand. L’homme est d’ailleurs capable de vous parler avec autant de flamme des champignons ! Antiquaire des arts de l’ailleurs depuis près de cinquante ans, ce Belge est à l’origine de la création de BRUNEAF, un concept reconnu par tous les grands spécialistes internationaux et qui se décline aujourd’hui en deux éditions annuelles. Vivre aux côtés de toutes ces civilisations millénaires lui a aussi apporté une forme de sagesse et une retenue indispensable. Chaque parole est pensée avant d’être prononcée, rien n’est inutile. Lui qui aime à répéter que «vieillir sans transmettre et partager, c’est prendre le risque de mourir comme un voleur» retrace pour La Gazette quelques étapes de ce long parcours. Depuis quand Bruxelles est-elle une place essentielle pour les arts premiers ? Je préfère le terme d’arts primordiaux. Je l’aime bien parce que ces arts sont avant tous les autres et puis, cela évite tout côté paternaliste. Bruxelles est une capitale à la croisée des chemins européens. Il faut aussi se souvenir que la Belgique, un pays de 35 000 km2, était la…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous