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Pierre Cambon

Publié le , par Sarah Hugounenq

À l’heure des jeux Olympiques d’hiver à Pyeongchang, le responsable de la collection coréenne du musée national des Arts asiatiques - Guimet donne une épaisseur culturelle à l’actualité. Quand art et géopolitique se rejoignent.

  Pierre Cambon
 
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Pensez-vous que les jeux Olympiques qui s’ouvrent en Corée du Sud aideront à véhiculer une autre image du pays en faveur de la reconnaissance de la singularité coréenne sur l’échiquier asiatique ? La Corée est très à la mode. Il y a un public jeune, qui fantasme une Corée dans le sillage du Japon et sa culture manga. De plus, même si la diaspora coréenne est plus limitée en Europe qu’aux États-Unis, elle est constituée par nombre d’artistes, de chefs d’orchestre, d’acteurs et d’étudiants. À Paris, cette communauté est restreinte, mais intellectuelle. Le problème de la Corée est moins l’actualité que la diffusion de sa culture qui ne dit pas son nom. Nombreuses ont été les expositions d’artistes coréens sans que soit mise en avant leur nationalité. Samsung fait de même : ils ne jouent pas la carte coréenne mais la carte high-tech. On retrouve le même mécanisme pour l’art. L’année croisée France-Corée en 2016 avait-elle permis d’asseoir la diffusion artistique coréenne ? Cet événement, qui a pris la forme d’une série d’expositions au musée, a été l’aboutissement des efforts menés pour la reconnaissance de l’art coréen en France. La réouverture du musée en 2001, suite à sa rénovation, signait déjà la réapparition…
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