Pablo Picasso était à l’honneur dans sa région de cœur, à travers ses céramiques imaginées pour l’atelier Madoura de Vallauris, dans les années 1950. L’ensemble présenté à Saint-Raphaël était dominé, avec 41 250 €, par une favorite bien connue, la Femme du barbu, du nom de ce célèbre pichet tourné en terre de faïence blanche, et au décor polychrome aux engobes. Le modèle a été créé en 1953 et porte comme il se doit une marque «Édition Picasso» en creux et en noir sous la base, et un cachet en creux «Madoura plein feu». Tiré à 500 exemplaires, il est répertorié sous le numéro 193 dans l’ouvrage de référence Picasso, catalogue de l’œuvre céramique, par Alain Ramié (éditions Madoura, 1988). Visage de profil : tel était le nom d’un vase enlevé pour 22 500 €. Tourné en terre de faïence rouge, décor à l’engobe et paraffine, noir, vert et blanc, datant de 1953, numéroté 51/150, ce modèle est répertorié dans le même livre (page 114). Pour 18 125 €, on avait un autre vase Chouette, tourné en terre de faïence blanche, au décor rouge, vert, blanc, noir aux engobes sous couverte, de 1968 et numéroté 93/500 (modèle répertorié page 269 chez Ramié). Concluons cette série des arts du feu, sur Le Barbu, un pichet de faïence blanche, décor polychrome aux engobes, créé en 1953. Tiré à 500 exemplaires, il porte le numéro 217 dans notre ouvrage de référence, et partait ici pour 17 125 €.