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Philippe Cognée : Cires, toiles et flottements

Publié le , par Harry Kampianne

Son œuvre est comme un électrochoc capable de renouveler la peinture, ce média tant décrié. Rencontre avec l'artiste qui enchante le quotidien.

© Harry Kampianne Philippe Cognée : Cires, toiles et flottements
© Harry Kampianne
Quelque part aux abords de la périphérie nantaise se niche son atelier. Lieu verdoyant éloigné de toute tentation parasite, où seule règne la déesse de l’inspiration. Matière qu’il alimente au gré de ses nombreuses archives composées d’images extraites du Net ou de ses propres photographies. Elles lui offrent une considérable base de données où se croisent des scènes de la vie quotidienne : chambres d’hôtels, supermarchés, foules de badauds, maisons, barres d’immeubles, vues aériennes, cabanes de chantier, carcasses de viande suspendues à des crocs de boucher… banales tranches de vie diront certains. Pourtant, chacune de ses compositions exalte une familière «étrangeté» tantôt mystique, parfois onirique. Voilà un peintre qui enchante le vécu standard du citoyen lambda en une saga explorant le dessous des apparences anodines. Tout est question de discernement dans la peinture de Philippe Cognée. Le regard n’est pas un vain mot. Notre œil ne peut que s’adapter, cligner pour mieux saisir cette aura de flottaison qui règne dans ses tableaux. Percer le mystère, écarter le rideau, accéder à cette «inquiétante étrangeté» tant de fois abordée sous…
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