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Pauline Prevost-Marcilhacy, chantre des Rothschild collectionneuses

Publié le , par Éric Jansen

Cette historienne de l’art, spécialiste des collections Rothschild, est co-commissaire de l’exposition que le musée de la Boverie, à Liège, consacre aux femmes de la famille. Un éclairage inédit sur des collectionneuses et des donatrices hors pair.

DR Pauline Prevost-Marcilhacy, chantre des Rothschild collectionneuses
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Charlotte, Béatrice, Adèle, Cécile, Liliane… Elles sont neuf à être mises à l’honneur dans cette exposition sur les baronnes de Rothschild collectionneuses et mécènes, organisée en partenariat avec le musée du Louvre. Neuf femmes au destin hors du commun, pas moins intéressantes que leurs époux ou pères. Explications. Comment est née cette exposition  ? L’idée ne vient pas de moi. C’est Pierre Paquet, le directeur du musée La Boverie, à Liège, qui a souhaité consacrer une exposition aux Rothschild collectionneuses, après avoir consulté les trois livres que j’ai dirigés sur Les Rothschild, une dynastie de mécènes en France . Mais il est vrai que dans mon introduction, je faisais mention d’un mécénat au féminin car ce projet avait fait émerger des figures de femmes jusque-là restées dans l’ombre. Cet énorme coffret est devenu l’ouvrage de référence en matière de donations Rothschild… C’est un travail de neuf ans, mais le projet remonte à très longtemps… J’ai commencé à travailler sur les Rothschild en 1987  ! Je cherchais alors un sujet de thèse. Je me suis intéressée aux Rothschild bâtisseurs, il n’y avait rien sur le sujet, j’ai mis à jour soixante bâtiments construits par eux. Au même moment, j’ai rencontré le baron Élie, qui m’a proposé autre chose  : faire l’inventaire de tout ce que la famille avait donné aux musées français. Cela n’avait jamais été fait. J’ai écrit aux mille…
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