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Patrimoine et tourisme

Publié le , par Sarah Hugounenq

Pour sa 23e édition, le Salon international du patrimoine culturel s’attaque à un sujet épineux : l’amplification du tourisme commercial. L’un des premiers événements français consacrés à la sauvegarde du patrimoine et de ses savoir-faire tournerait-il à la schizophrénie ?

Le Salon international du patrimoine culturel, en 2016, au Carrousel du Louvre, Paris.... Patrimoine et tourisme
Le Salon international du patrimoine culturel, en 2016, au Carrousel du Louvre, Paris.
© PhotoProEvent
Patrimoine et tourisme culturel». Tel est l’intitulé aux airs d’oxymore qu’a choisi le Salon international du patrimoine culturel pour son édition 2017 au Carrousel du Louvre. Sous les auspices des Ateliers d’art de France, le syndicat professionnel des métiers d’art, 340 acteurs du patrimoine associations, artisans d’art, collectivités, fondations, chambres des métiers… choisissent donc d’aborder un sujet délicat mais à la mode. Dans l’air du temps À l’heure où le monde de la culture s’interroge sur son avenir et son financement au XXI e  siècle, la manne touristique, son milliard de visiteurs de par le monde et ses 39 milliards d’euros de recettes en France revêtent un enjeu majeur pour l’économie hexagonale. Les pronostics donnent le tournis : ce flux devrait doubler dans la décennie. Avec 84,5 millions de curieux en 2015, notre pays a donc une marge de manœuvre certaine. «Le tourisme doit être considéré comme une grande cause nationale, car il représente près de 8 % de notre PIB et 2 millions d’emplois non délocalisables. Il y a un potentiel énorme, qui est aujourd’hui inexploité par certaines institutions», lançait en décembre 2016 Matthias Fekl alors secrétaire d’État chargé du Commerce…
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