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Patrick Perrin, un fédérateur

Publié le , par Agathe Albi-Gervy

Le 31 janvier s’ouvre la 2e édition du PAD Genève, laquelle confirmera sans doute le plébiscite soulevé l’an dernier. Rencontre avec le fondateur de cette troisième bouture du Pavillon du design et des arts décoratifs, un homme aux mille projets.

Patrick Perrin Patrick Perrin, un fédérateur
Patrick Perrin
© Philip Sinden
Issu d’une grande lignée d’antiquaires, c’est finalement aux XX e et XXI e  siècles que Patrick Perrin consacre sa carrière. En quelques décennies, il a structuré le marché du design et des arts décoratifs, et ce à grande échelle. Après Paris et Londres, Genève et Monaco sont les deux nouveaux territoires conquis par son Pavillon des arts et du design (PAD). Des changements sont-ils à prévoir pour cette deuxième édition genevoise ? Pas vraiment, car Artgenève, le salon aux côtés duquel nous exposons, est si bien organisé qu’il nous permet presque de venir les mains dans les poches ! Le nombre d’exposants reste stable par rapport à la première édition, et nous n’en souhaitons pas davantage : nous nous sommes engagés vis-à-vis d’Artgenève à n’être pas plus de quarante, car un PAD à soixante-dix exposants est inenvisageable ici ou à Monaco. Il n’est jamais possible de contenter tout le monde, mais je cherche à faire en sorte que la plupart de nos marchands soient satisfaits de leurs rencontres avec les collectionneurs. Si vous deviez choisir une caractéristique principale du collectionneur suisse… La fidélité. Mais elle est difficile à gagner ! Il faut un certain temps pour s’attacher la clientèle européenne, à la différence des Américains, même si un collectionneur français est prêt à mettre plus que prévu,…
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