Passage de témoin à ARCO 2019

Pour une passation de pouvoir en douceur, la 38 e   édition de la manifestation bénéficie d’une double direction. Moins connue que les trois éditions annuelles d’Art Basel ou de Frieze, ARCO n’en est pas moins un poids lourd de l’organisation mondiale des foires d’art contemporain. Avec deux sessions par an l’une immense  (plus de deux cents galeries  à Madrid) l’autre plus modeste (plus de soixante-dix exposants) à Lisbonne , ARCO a su trouver sa spécialité, que plus personne ne lui conteste  : le marché latino, qu’il soit en Europe ou en Amérique centrale et du Sud. Alors que le Pérou est le pays invité de cette édition  2019, les deux directeurs se confient sur l’avenir de leur événement dans un monde de moins en moins lisible.   ARCOmadrid 2018. Photo Gerardo Vela. Courtesy ARCOmadrid. IFEMA Comment l’idée d’une codirection pour cette année est-elle venue   ? Carlos Urroz. Nous avons commencé à travailler sur ma succession dès mars  2018. Nous avons pensé avec Ifema, le groupe gestionnaire du centre de congrès et organisateur de la foire, que le mieux serait une solution en douceur à travers…