Désormais séparé du livre et du dessin, le Salon de l’estampe s’installe au réfectoire des Cordeliers à Paris, un lieu à sa mesure.
Charles-Élie Delprat (né en 1987), Route du Fouly, Nord Cotentin, 2019, pointe-sèche et aquatinte au sucre sur papier chine appliqué, épreuve rehaussée à la gouache, 24 x 31,8 cm. Galerie Documents 15. Courtesy Galerie Documents 15
Charles-Élie Delprat (né en 1987), Route du Fouly, Nord Cotentin, 2019, pointe-sèche et aquatinte au sucre sur papier chine appliqué, épreuve rehaussée à la gouache, 24 x 31,8 cm. Galerie Documents 15. Courtesy Galerie Documents 15
Avec une nouvelle appellation en référence aux événements similaires à Londres et à New York – Paris Print Fair –, le salon parisien écrit une autre page de son histoire. Depuis plusieurs années, l’estampe avait cessé d’être présentée dans sa singularité. Elle s’inscrit désormais aux mêmes dates que le Salon du dessin dans une sorte de semaine parisienne des arts graphiques. Il suffit d’observer la qualité de certaines ventes aux enchères spécialisées ou simplement le nombre d’estampes qui, régulièrement, passent dans les ventes généralistes, pour reconnaître que ce marché existe en France et se porte plutôt bien. La tradition française de l’édition, la nostalgie des différents âges d’or, les discussions sur la reproductibilité, les définitions très techniques sur l’originalité d’une épreuve ne doivent pas éclipser l’extraordinaire potentiel artistique de ce support à toutes…
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