Avec une majorité de galeries généralistes et la création d’un secteur dédié aux films et aux vidéos, la XXIe édition de Paris Photo, qui réunit 190 exposants provenant de 30 pays, affirme plus que jamais sa conception plurielle de la photographie.
Rendez-vous incontournable, pour ne pas dire obligatoire, pour tous les passionnés de photographies anciennes, modernes et contemporaines, Paris Photo contribue chaque année à faire de Paris la capitale de l’image au mois de novembre, entraînant dans son sillage de nombreux événements : ventes aux enchères, expositions, festivals, etc. Installée sous la nef du Grand Palais depuis 2011, la foire a su grandir en quittant le Carrousel du Louvre, où elle est née, et évoluer au rythme de la photographie, qui a connu ces dernières années de profonds bouleversements tant sur le plan créatif que sur celui du marché. Dirigé pour la troisième année par Florence Bourgeois et Christoph Wiesner, respectivement directrice et directeur artistique (voir interview page 14), Paris Photo a affiché pour sa précédente édition un bilan de fréquentation en hausse de 8 % par rapport à 2014, 2015 n’étant pas une référence, puisque l’événement avait dû fermer prématurément à cause des attentats du 13 novembre. Avec ses 62 000 visiteurs, contre 50 000 l’année de son installation au Grand Palais, la foire confirme l’engouement du public pour ce médium. Le vaste espace permettant d’absorber l’augmentation de la fréquentation, le visiteur y trouve un plus grand confort avec des allées larges et des stands spacieux. Mais ce que recherchent les organisateurs, comme l’explique Florence Bourgeois, c’est avant tout «de drainer une grande diversité de visiteurs : des institutions internationales qui viennent pour acheter des œuvres,…
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