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Paris-Musées, premier bilan

Publié le , par Sarah Hugounenq

Parc muséal en état d’urgence, éclatement de la gouvernance, lourdeur administrative, manque de visibilité… En 2013, les musées de la Ville de Paris mettaient tous leurs espoirs dans la créationd’un établissement public. Cinq ans après, l’heure du bilan de Paris-Musées a sonné.

Petit Palais, musée des Beaux-Arts de Paris. Paris-Musées, premier bilan
Petit Palais, musée des Beaux-Arts de Paris.
© Ferrante Ferranti
La mue des quatorze musées de la Ville de Paris est entamée. Les travaux de rénovation se succèdent à la faveur d’un plan d’investissement de 110 M€, voté en 2015. Le musée Carnavalet est fermé depuis octobre pour rénovation jusqu’à fin 2019. Galliera annonce un nouveau parcours permanent d’ici 2020. Les Catacombes bénéficieront d’une nouvelle entrée, après l’installation d’une librairie-boutique. Le musée de la Libération est en cours de déménagement place Denfert-Rochereau. 10 M€ sont injectés au musée d’Art moderne pour repenser son accueil. Le musée de la Vie Romantique et la maison Balzac amélioreront leur accessibilité, comme l’a fait Bourdelle en 2015… «La création de Paris-Musées  en 2013 a été décisive pour mener les travaux nécessaires, estime Gérard Audinet, directeur de la maison Victor-Hugo. Quand j’étais à Hauteville, je n’ai rien pu faire de 2010 à 2012. Aujourd’hui, nous avons la machine pour avancer.» Noyés dans l’inertie de l’administration publique en régie directe, les musées municipaux faisaient office de dinosaures, ce à quoi devait remédier la création d’un statut plus autonome : l’établissement public (EP). Cinq ans plus tard, outre les travaux, l’établissement se targue d’une fréquentation boostée (2,3 millions de visiteurs en 2012 contre 3 millions aujourd’hui, malgré certaines fermetures),…
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