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Paris cherche-t-il son Salon des beaux-arts ?

Publié le , par Stéphanie Pioda

Pour sa deuxième édition, Fine Arts Paris quitte le prestigieux mais trop étroit palais Brongniart pour le Carrousel du Louvre. la seule perspective pour répondre à son ambition : grandir !

Francesco Cozza (1605-1682), L’Ânesse de Balaam, huile sur toile, 122 x 145 cm (détail).... Paris cherche-t-il son Salon des beaux-arts ?
Francesco Cozza (1605-1682), L’Ânesse de Balaam, huile sur toile, 122 x 145 cm (détail). Galerie Jacques Leegenhoek, Paris.
© Galerie Jacques Leegenhoek, Paris
Le titre même du salon Fine Arts Paris revendique un positionnement précis : les beaux-arts, mis en lumière à Paris, ville où a vu le jour l’Académie royale de peinture et de sculpture sous Louis XIV, et où ont par la suite cohabité un art officiel et avant-gardiste, jusqu’au début du XX e  siècle mais l’art contemporain n’a pas sa place ici. Un créneau à prendre, peut-être difficile si l’on pense à la tentative du Syndicat des antiquaires de créer un salon Paris Beaux-arts en 2015, qui est resté un coup d’épée dans l’eau. Le choix du titre en anglais ? Au départ, une contrainte, comme l’explique Louis de Bayser, son président : «Nous ne pouvions pas déposer le nom en français ; il y a déjà un salon éponyme [créé en 1861 par une association d’artistes indépendants et se tenant également au Carrousel du Louvre, ndlr] ainsi que l’École des beaux-arts !» Mais ce sera peut-être aussi le détail qui séduira les marchands étrangers, lesquels se font rares dans cette édition qui s’annonce très parisienne : trente galeries, sur un total de quarante-trois. «C’est un risque à long terme, même s’il est important de défendre les marchands parisiens», reconnaît Louis de Bayser, tout en rappelant que cette configuration était «celle…
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