Gazette Drouot logo print

Papier peint

Publié le , par Anne Doridou-Heim

Il ne se fond plus dans le mur, mais il le fait ! Petit tour d’horizon en images panoramiques d’un sujet qui s’apparente aussi bien à un support qu’à un décor.

5 000 € frais compris.  "Réjouissances populaires aux Champs-Élysées à l'occasion... Papier peint
5 000 € frais compris. 
"Réjouissances populaires aux Champs-Élysées à l'occasion de la fête du roi", papier peint panoramique, manufacture Velay, vers 1825, sept lés montés en paravent, chacun : 53 x 195 cm.
Paris, Drouot, 17 mai 2013. Brissonneau SVV, Daguerre SVV. M. Maraval-Hutin.
La rétrospective «Faire le mur, quatre siècles de papiers peints», première du genre, organisée au musée des Arts décoratifs à Paris jusqu’au 12 juin, invite à s’intéresser à leur histoire et à jeter un regard sur leur marché. Ni objet d’art, ni meuble, ni tapisserie, plus facilement considéré comme un élément de décor, le papier peint est une sorte de parent pauvre dans l’histoire de l’art. Et pourtant ! La variété des motifs, les procédés de fabrication complexes, les rendus chromatiques, les créateurs inspirés et les effets de trompe l’œil qu’il offre font de lui bien plus qu’une surface couvrante. Il est un témoignage, un acteur reflétant les goûts et les mœurs de son époque, et l’intérêt renouvelé des nouveaux acteurs du monde de l’art en atteste. Remontons au XVIII e  siècle. Une manufacture s’installe dans les dépendances de la Folie Titon, rue de Montreuil. Elle est dirigée par l’ambitieux Jean-Baptiste Réveillon, négociant à partir de 1753 et producteur dès 1756. Sa maison obtient en 1783 le privilège de «manufacture royale». Son style est en accord avec le goût de l’époque pour les arabesques, les fleurs et les fruits, ainsi qu’avec les motifs des toiles de Jouy. Entrepreneur à la pointe de la modernité,…
Cet article est réservé aux abonnés
Il vous reste 85% à lire.
Pour découvrir la suite, Abonnez-vous
Gazette Drouot logo
Déja abonné ?
Identifiez-vous