À Rodez, une exposition rend hommage aux femmes artistes de la scène abstraite des années 1950. Une inégale mais nécessaire mise au point.
Intituler une exposition «Femmes années 50» est la garantie de se mettre à dos une partie des critiques qui rejettent légitimement le genre dans l’art, et donc être «sur le fil du rasoir», comme le reconnaît volontiers le commissaire et directeur du musée Soulages, Benoît Decron. On pourrait d’ailleurs reprendre les propos que Raymonde Godin, l’une des quarante-trois artistes de la sélection, tenait en 2019 : «Pourquoi s’intéresse-t-on à la sexualité des femmes artistes ? Cela les regarde personnellement et n’est en aucun cas la preuve…
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