À l’heure où les transactions d’art en ligne sont en plein boom, les données des utilisateurs valent de l’or. Quelles sont les conséquences pour les collectionneurs et pour les galeries ?
La pandémie inaugurerait-elle l’âge d’or des plateformes de ventes d’art en ligne ? Toutes les analyses tendent à le démontrer. Malgré une contraction générale du marché de l’art en 2020, les achats online auraient atteint le chiffre record de 12,4 Md$, doublant ainsi en valeur le résultat des ventes en ligne de 2019, selon The Art Market Report 2021 concocté par Art Basel et UBS. Le rapport Hiscox consacré aux comportements des collectionneurs constate la même frénésie : plus de deux tiers (67 %) des acheteurs d’art interrogés ont acheté des œuvres en ligne en 2020, contre 44 % en 2019. Recherches sur Internet et sur les réseaux sociaux, achats et ventes sur les plateformes, prix moyen… tous les indicateurs apparaissent en forte hausse. Or, plus les transactions en ligne s’intensifient, plus la masse de données collectées auprès des utilisateurs augmente. Une manne pour les plateformes de ventes d’art en ligne. Chaque semaine, ce serait ainsi 72 % des amateurs qui les visiteraient, contre 54 % en 2019. Un chiffre encore plus flagrant pour les grands collectionneurs d’art – ceux qui dépensent plus de 50 000 $ annuels –, 86 % d’entre eux se connectant désormais chaque semaine, contre 69 % en 2019,…
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