La politique d’expositions à l’étranger de l’institution est l’une des plus dynamiques et lucratives du genre. Le promoteur Olivier Simmat s’en explique. Lorsque passion rime avec bonne gestion.
Conseiller auprès du président et directeur du mécénat et des relations internationales des musées d’Orsay et de l’Orangerie depuis avril 2008, Olivier Simmat nous reçoit dans son bureau parisien. Entre deux avions, il revient sur la programmation de ces manifestations dont le succès ne se dément pas, à raison de trois ou quatre expositions annuelles. Elles sont le vaisseau amiral de l’institution hors les murs. C’est grâce à leur profit que la prochaine restauration du célèbre tableau L’Atelier du peintre par Gustave Courbet est enfin possible. Parlez-nous de la mise en place de cette politique d’expositions à l’étranger. Les expositions internationales ont toujours existé, de façon plus discrète, moins médiatisée qu’aujourd’hui, mais la collection du musée a dfe tout temps circulé. Nous avons en revanche intensifié cette politique il y a sept ans lorsque Guy Cogeval est arrivé à la direction de l’institution avec l’objectif du nouvel Orsay, vingt-cinq ans après son ouverture. La prise en charge de ce projet devait se faire non pas sur subventions de l’État mais grâce à l’autofinancement et au mécénat. Il fallait relancer la machine. À présent, cette programmation est entrée dans les mœurs et dans le budget du musée. Par an, cela représente l’équivalent du mécénat d’entreprise. C’est structurant. Vous voulez parler du volet financier… En fonction du public attendu, le musée d’Orsay touche un bénéfice indirect sur…
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