À mi-chemin entre documentaire et fiction, Jean-Jacques Annaud nous projette dans le brasier de Notre-Dame de Paris. Des images spectaculaires pour un récit haletant.
La sortie de Notre-Dame brûle constitue une double anomalie. D’abord, elle fait mentir la coutume selon laquelle le cinéma français serait incapable de s’emparer de l’histoire récente, une pratique où les Américains, eux, excellent. Ensuite, le nouveau long métrage de Jean-Jacques Annaud s’inscrit dans une forme quasiment inconnue en France : le film catastrophe ou le «film d’incendie», si l’on veut sous-catégoriser, un genre demeurant là encore l’apanage d’Hollywood. Mais (re)voir Notre-Dame dévorée par les flammes, plutôt qu’une tour, un tunnel ou un quelconque édifice anonyme, provoque une émotion différente. Car la star, c’est bien elle. Les pompiers sont d’ailleurs…
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