Alors que les prix pour ces jetons ont littéralement explosé ces dernières semaines, d’énormes incompréhensions subsistent sur ce que les gens achètent effectivement. Tentative de décodage.
Bouleversement», «révolution», «première»… Depuis plus d’une semaine, le record à 69,3 M$, atteint chez Christie’s pour une œuvre NFT, tourne en toupie à la Une de tous les titres, du plus classique au plus geek . Intitulée Everydays: The First 5000 Days , cette œuvre numérique utilise les Non-Fungible Tokens (NFT), des jetons numériques inscrits sur la blockchain, cette fameuse technologie réputée inviolable qui permet d’enregistrer des transactions authentifiées et sécurisées sur un réseau décentralisé. Illustre inconnu il y a encore quelques mois, son auteur, l’artiste Beeple, n’en est pourtant pas à son coup d’essai. Fin février, Crossroads , une autre de ses créations NFT représentant un Donald Trump nu et terrassé, était déjà partie pour la somme rondelette de 6,6 M$ sur la plateforme Nifty Gateway, l’antre du crypto-art NFT. Si la vente chez Christie’s – une première en soi – a clairement fait l’effet d’une bombe, les artistes n’ont pas attendu l’essor des NFT pour mobiliser la blockchain… ni la blockchain pour créer des œuvres numériques. Mais ces technologies distribuées ont un atout considérable dans…
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