Vente le
11 mars 2022 - 14:30 (CET) -
Salle 4 - Hôtel Drouot - 75009
Il y a des peintres qui goûtent peu aux charmes féminins – la belle rétrospective Rigaud au château de Versailles le démontrait avec fracas – et il y a ceux qui subliment leurs modèles. Les princesses de sang royal étaient ainsi placées au sommet de l’Olympe des déesses de Jean-Marc Nattier.
Jean Marc Nattier (Paris 1685-1766), Portrait présumé de Philippine Élisabeth Charlotte d’Orléans, dite Mademoiselle de Beaujolais (1714-1734), toile, 113 x 145,6 cm (détail). Estimation : 150 000/200 000 €. Adjugé 195 000 €
Jean Marc Nattier (Paris 1685-1766), Portrait présumé de Philippine Élisabeth Charlotte d’Orléans, dite Mademoiselle de Beaujolais (1714-1734), toile, 113 x 145,6 cm (détail). Estimation : 150 000/200 000 €. Adjugé 195 000 €
Les fleurs de lys sont autant d’indices que de pièges. Dans les années 1730, Nattier fut en effet le peintre de prédilection d’un essaim de princesses françaises de sang royal. Aucune des filles de Louis XIV et de la reine Marie-Thérèse ne survécut, mais le Roi-Soleil eut aussi de ses amours avec Madame de Montespan deux filles, légitimées et mariées aux plus insignes princes français, mères à leur tour de princesses aux traits fort ressemblants. Nattier est réputé avoir ainsi portraituré les filles de Louise-Françoise de Bourbon, dite «Mademoiselle de Nantes», épouse de Louis III de Bourbon, prince de Condé, et de Françoise-Marie de Bourbon, dite «la Seconde Mademoiselle de Blois», épouse de Philippe d’Orléans. La sulfureuse Mademoiselle de Charolais ? Les petites-filles de Madame de Montespan se ressemblent souvent comme deux gouttes d’eau, et troublent beaucoup les historiens de…
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