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Natoire et les chasses de la déesse Diane

Publié le , par Philippe Dufour
Vente le 13 mars 2019 - 19:00 (CET) - 8, rue de Castries - 69002 Lyon

Une soirée entière dédiée à la peinture et au dessin : tel était le programme choisi de cette vacation lyonnaise où triomphait une feuille rectangulaire affichant la signature de Charles-Joseph Natoire. Emportée à 45 000 €, elle a pour titre Les Chasses de Diane ; elle a été exécutée à la pierre noire, sanguine et aquarelle,...

Charles-Joseph Natoire (1700-1777), Les Chasses de Diane, pierre noire, sanguine... Natoire et les chasses de la déesse Diane
Charles-Joseph Natoire (1700-1777), Les Chasses de Diane, pierre noire, sanguine et aquarelle, collé sur feuille, 26,5 48 cm. Adjugé : 45 000 €

Une soirée entière dédiée à la peinture et au dessin : tel était le programme choisi de cette vacation lyonnaise où triomphait une feuille rectangulaire affichant la signature de Charles-Joseph Natoire. Emportée à 45 000 €, elle a pour titre Les Chasses de Diane ; elle a été exécutée à la pierre noire, sanguine et aquarelle, et ornée de surcroît d’un filet d’encadrement à la plume. Natoire, artiste international et jugé l’égal de Boucher en son temps, était très apprécié pour son coloris chaleureux et sa touche enlevée. Il est le peintre de scènes tirées de la mythologie gréco-latine, et s’est emparé du mythe de la déesse Diane comme bien de ses confrères, et ce, à plusieurs reprises. L’artiste représente la chasseresse et ses nymphes (Ovide, dans ses Métamorphoses, en donne onze), cernant un cerf aux abois. On retrouve la divinité farouche dans son Repos de Diane, aujourd’hui au château de Trianon, à Versailles ; ou encore dans une grande et belle toile, Diane au bain surprise par Actéon, passée en vente chez Paris Enchères OVV à Drouot, le 14 juin 2017, et adjugée 762 500 €. Après ce grand nom du siècle des Lumières venait un anonyme de l’école française de la première moitié du XIXe, auteur d’une nature morte sur toile intitulée Vase, corbeille et gerbe de fleurs sur un entablement, qui attirait 11 250 €. Avec Émile Didier, on entrait ensuite dans le XXe siècle : né en 1890, il suit les cours de l’école des beaux-arts de Lyon, puis dirige un atelier de soieries. Ce peintre-graveur lyonnais a appartenu au groupe des ziniars, à partir de 1920, et s’est converti au cubisme, comme l’attestait la toile nommée Ascenseur, peinte vers 1922. Provenant des galeries Saint-Georges puis Olivier Houg, à Lyon, elle récoltait 8 750 €. Quant à Jean Couty, il était l’auteur de Couleurs du couchant sur Lyon, une huile décrochée pour 8 125 €. 

mercredi 13 mars 2019 - 19:00 (CET) - Live
8, rue de Castries - 69002 Lyon
Conan Belleville Hôtel d'Ainay
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