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Nathalie Rizzoni, spécialiste de l'écran à main

Publié le , par La Gazette Drouot

Chercheur, elle travaille depuis quinze anssur un objet oublié, l’écran, qui au XVIIIe siècle parlait notamment théâtre, permettant aujourd’hui de faire des découvertes.

La Soirée d’hiver, Fr.-R. Ingouf junior,d’après S. Freudeberg, 1774© COLLECTION PARTICULIÈRE... Nathalie Rizzoni, spécialiste de l'écran à main
La Soirée d’hiver, Fr.-R. Ingouf junior,d’après S. Freudeberg, 1774
© COLLECTION PARTICULIÈRE PHOTO DR
Quelle est la définition de l’écran, à ne pas confondre avec un éventail ? Ce sont en effet deux objets distincts. L’éventail est un accessoire féminin de la parure, indice du rang social de celle qui le possède. Le petit écran reste pour sa part à la maison, aux alentours de la cheminée. C’est un objet du quotidien qui sert à se protéger le visage de la chaleur du feu. Sa feuille de carton ornée de gravures – généralement ronde au XVII e siècle, plus fantaisiste auXVIII e – est fixée sur un manche, le plus souventen bois. Les fabricants ont profité des deux surfaces lisses de l’objet pour diffuser des estampes raffinées rehaussées de couleurs se rapportant à des sujets d’érudition, de divertissement ou d’actualité. Comment en êtes-vous venue à vous intéresser à ces objets ? Au sein du Centre d’étude de la langue et de lalittérature françaises des XVIIeet XVIIIesiècles (un laboratoire du CNRS et de l’université Paris-Sorbonne), mes travaux portent sur les specta-cles dits « mineurs » – pantomimes, opéras-comiques, marionnettes, etc. – non agréés parl’Académie et donc libres dans leurs formeset leurs…
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