Chercheur, elle travaille depuis quinze anssur un objet oublié, l’écran, qui au XVIIIe siècle parlait notamment théâtre, permettant aujourd’hui de faire des découvertes.
Quelle est la définition de l’écran, à ne pas confondre avec un éventail ? Ce sont en effet deux objets distincts. L’éventail est un accessoire féminin de la parure, indice du rang social de celle qui le possède. Le petit écran reste pour sa part à la maison, aux alentours de la cheminée. C’est un objet du quotidien qui sert à se protéger le visage de la chaleur du feu. Sa feuille de carton ornée de gravures – généralement ronde au XVII e siècle, plus fantaisiste auXVIII e – est fixée sur un manche, le plus souventen bois. Les fabricants ont profité des deux surfaces lisses de l’objet pour diffuser des estampes raffinées rehaussées de couleurs se rapportant à des sujets d’érudition, de divertissement ou d’actualité. Comment en êtes-vous venue à vous intéresser à ces objets ? Au sein du Centre d’étude de la langue et de lalittérature françaises des XVIIeet XVIIIesiècles (un laboratoire du CNRS et de l’université Paris-Sorbonne), mes travaux portent sur les specta-cles dits « mineurs » – pantomimes, opéras-comiques, marionnettes, etc. – non agréés parl’Académie et donc libres dans leurs formeset leurs…
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