Collectionneuse, commissaire d’exposition, éditrice, cette femme de convictions conçoit l’art comme transdisciplinaire et porteur de valeurs fortes. La fondation Thalie à Bruxelles, qu’elle a créée et préside, illustre son engagement à travers une multiplicité d’actions.
Dans quelle mesure votre milieu familial a-t-il été déterminant dans votre intérêt pour l’art ? Je viens d’un milieu d’entrepreneurs du nord de la France, que j’ai quitté pour celui du journalisme. J’ai toujours baigné dans une culture entre tradition, innovation et créativité. C’est grâce à mon père, producteur de films en images de synthèse, que j’ai eu envie d’écrire, mais aussi de rencontrer des artistes et d’investiguer le monde de l’art actuel. En 2008, j’ai publié Collectionneurs, les VIP de l’art contemporain aux éditions Anabet, que j’avais fondées en 2000. À cette fin, j’ai arpenté les foires, les ateliers… Puis j’ai commencé à acheter des œuvres de plasticiens de ma génération, comme Tatiana Trouvé, et d’artistes émergents, tout en m’intéressant à la plasticité du langage. En 2012, j’ai créé à Bruxelles Thalie Art Project : une plateforme associative de rencontres et performances, comme celles interrogeant le corps comme lien social, organisées au Wiels avec la curatrice Agnès Violeau. En 2018, cette structure s’est professionnalisée pour devenir la fondation Thalie, que j’ai installée…
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