Grâce à son nouveau musée archéologique signé Norman Foster, Narbonne, ancienne capitale de la première province romaine en Gaule, se réapproprie une histoire prestigieuse.
On a guetté impatiemment son ouverture, longtemps retardée par la crise du Covid-19… Le musée Narbo Via accueille ses premiers visiteurs, curieux de découvrir l’imposant vaisseau ancré à l’entrée est de la ville, au bord du canal de la Robine. Le parallélépipède monumental ne passe pas inaperçu, avec ses murs de béton aux strates teintées de terres locales, comme un subtil rappel des coupes archéologiques. L’édifice a été dessiné par l’agence londonienne de Norman Foster, habitué de ce Languedoc où il a déjà signé le Carré d’art à Nîmes et le viaduc de Millau. À l’intérieur, c’est l’architecture des demeures romaines qui lui a inspiré les ouvertures zénithales, diffusant un éclairage naturel sur un espace de 2 600 m 2 . Un millier de pièces archéologiques l’anime : jusque-là partagées entre le musée du Palais des archevêques et le dépôt lapidaire de Notre-Dame de Lamourguier, ces collections enfin réunies renouent les fils d’une histoire mise à mal, celle de Narbo Martius , l’antique cité de Narbonne. À l’origine de ce projet ambitieux, « il y a la volonté de deux hommes, le professeur Jacques Michaud, président de la commission archéologique…
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