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Nanne Dekking, le salesman

Publié le , par Pierre Naquin

À la tête d’une Tefaf désormais réunifiée et de sa propre entreprise, Artory, Nanne Dekking est un homme occupé. Il a pris le temps de répondre à nos questions sur l’avenir de ses projets et du marché de l’art. Entretien.

Nanne Dekking Nanne Dekking, le salesman
Nanne Dekking
Photo Joris Vroemen. Courtesy TEFAF
Il a le ton calme et le sourire bonhomme des meilleurs vendeurs. Même lorsqu’il manipule des sujets complexes, voire techniques, il sait toujours les contextualiser, expliquer les usages. Ayant commencé sa carrière au service de Sa Majesté la reine des Pays-Bas, en tant qu’assistant curateur, il est rapidement devenu président de la galerie Wildenstein puis vice-président et responsable international des ventes privées de Sotheby’s. En  2016, il fonde sa société, Artory, qui applique la blockchain au marché de l’art  ; il est nommé président de la Fondation Tefaf l’année suivante.   Les tulipes étaient aussi présentes à Tefaf New York 2019. Photo Mark Niedermann. Courtesy Tefaf Vous avez annoncé avoir trouvé un accord avec Artvest. La Fondation Tefaf se porte acquéreur de toutes les parts de Tefaf New York… C’est le cas. Vous savez, ce genre de collaboration est toujours un peu compliqué. Après quelques années de setup , il est parfois plus sage de se séparer. Cela commençait à faire beaucoup de chefs pour une petite organisation. Et avec une marque aussi forte que Tefaf, il est difficile de donner une valeur au travail de chacun  : qu’est-ce qui est du ressort du talent…
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