L’institution héraultaise rouvre ses portes après quatre ans de travaux. Une réalisation d’une ambition folle pour une ville de 7 500 habitants.
Nous avons beaucoup de chance car le résultat est très fidèle à ce qui avait été présenté lors du concours, il y a presque dix ans», déclare d’emblée Ivonne Papin-Drastik, conservatrice en chef du patrimoine et directrice du musée de Lodève. C’est l’heure des derniers ajustements pour toutes les équipes. Alors que les restaurateurs travaillent sur les pièces qui seront exposées, les socleurs ont investi l’entièreté du sous-sol pour y délocaliser leur atelier ; ils réalisent les accroches en métal des centaines de pièces qui seront exposées dès l’ouverture. De leurs côtés, les équipes scientifiques valident les derniers textes aussi bien signalétique et cartels que catalogues et textes de salle ainsi que les derniers bruitages des productions multimédias. L’effervescence règne : tout le monde est concentré sur sa tâche. «C’est une chance dans sa carrière que de pouvoir travailler sur un tel projet», déclare Ivonne Papin-Drastik. «Moi qui n’étais pas une experte de l’archéologie et encore moins des sciences de la terre, j’appréhendais un peu de superviser ce chantier. Mais…
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