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Musée Plantin-Moretus, le royaume de l’imprimé

Publié le , par Valère-Marie Marchand

Christophe Plantin (1520-1589) fut l’imprimeur le plus influent de son temps. Témoin de la pensée humaniste et de trois siècles de typographie européenne, son musée vient de rouvrir ses portes…

Cour intérieure du musée Plantin-Moretus, à Anvers.  Musée  Plantin-Moretus,  le royaume de l’imprimé
Cour intérieure du musée Plantin-Moretus, à Anvers.
© V.-M. Marchand
Certains lieux offrent de surprenantes invitations au voyage. À Anvers, c’est le cas du musée Plantin-Moretus. Aux XVI e et XVII e  siècles, cette imprimerie était bien connue du peintre Pierre Paul Rubens. Celui-ci fréquentait régulièrement l’«Officina Plantiniana» et s’était lié d’amitié avec Balthasar I er  Moretus, le petit-fils du «prince des imprimeurs», Christophe Plantin. Rubens y peignit même tous les portraits que l’on peut encore admirer in situ . Fondée en 1555, sous l’enseigne du Compas d’or, l’ancienne demeure patricienne n’a pas beaucoup changé. Les bustes des maîtres du compas d’or veillent sur la cour intérieure. Les bâtiments annexes abritent quant à eux les premières presses à imprimer européennes, des casses de caractères, conservées dans leur emballage d’origine, et une fonderie qui fonctionna jusqu’à la fin du XVIII e  siècle. Un peu partout ailleurs, l’imprimé est, ici, chez lui. Au rez-de-chaussée, l’Officina Plantiniana et la salle des correcteurs sont plus vivantes que jamais. La visite se poursuit à l’étage, où figurent les plus beaux ouvrages imprimés dans cette maison. Travailleur acharné, Christophe Plantin avait pensé à tout et transmis son entreprise à son gendre…
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