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Murol, une école auvergnate

Publié le , par Caroline Legrand

La parution d’un livre sur l’école de Murol est l’occasion de faire le point sur ce moment particulier où ce coin d’Auvergne est devenu le rendez-vous des paysagistes.

Victor Charreton (1864-1936), Le Potager en fleurs à l’automne, huile sur toile,... Murol, une école auvergnate
Victor Charreton (1864-1936), Le Potager en fleurs à l’automne, huile sur toile, 60 72,5 cm (détail). Drouot, 26 juin 2019. Millon OVV.
Adjugé : 20 155 
Dominée par les montagnes et son vieux château, la ville de Murol — que l'on orthographiait autrefois « Murols » —a constitué dès le XIX e   siècle un site idéal pour les peintres. Entre roche volcanique et villages typiques, cet environnement d’une grande diversité propice au vagabondage romantique ne pouvait qu’attirer les premiers paysagistes, tels Paul Huet  – qui gravit le Sancy en  1833 — ou Watelet et Sagot. Au fil des décennies, les artistes en quête d’authenticité et de rusticité suivront. Si les premiers se plaisaient à accentuer l’aspect tragique des lieux, les seconds ont à cœur de retranscrire la beauté simple de la nature et des gens du pays. Profitant également de l’attrait pour la montagne, en particulier pour les sports d’hiver aux monts Dore, la région auvergnate  – avec tout le massif de Sancy, où se remarque la forteresse de Murol  – offre rapidement des hébergements tant pour les touristes que pour les artistes, dont le nombre va s’accroître notablement après 1890. La raison  ? La nomination au sein de la paroisse d’un abbé à la personnalité tout à fait remarquable  : Léon Boudal (1858-1934). Alors âgé de 32  ans, celui-ci ne dissimule…
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