L’artiste venu de Bohême investit le musée du Luxembourg pour la saison automnale. Aux enchères, c’est toute l’année que ses œuvres emblématiques d’une époque et d’un style garnissent les murs, signant l’histoire d’un succès.
L’exposition organisée par le musée du Luxembourg, en collaboration avec la fondation Mucha de Prague, permet d’aborder l’artiste dans sa globalité créatrice, bien au-delà de son seul apport au monde de l’affiche et de la publicité. C’est le portrait d’un Alphonse Mucha (1860-1939) bien plus complexe qui se dessine, celui d’un homme quittant l’univers décoratif de ses années parisiennes pour œuvrer à une peinture d’histoire aux accents patriotiques et épiques, voire ésotériques, et rêvant d’unité entre tous les peuples slaves. Aux enchères, cette facette semble ne pas exister, sa veine décorative étant quasi omniprésente : ce sont ses affiches et autres projets d’illustration que les collectionneurs s’arrachent. Le «style Mucha» règne.
Alphonse Mucha, Un modèle dans l’atelier de l’artiste, rue du Val-de-Grâce , vers 1900, dessin à la pierre noire, 5,5 x 30,5 cm. Paris, Drouot, 25 octobre 2017. Art Richelieu - Castor Hara OVV. M. Bordes. Adjugé : 21 420 €
Sarah et Mucha Cette formidable aventure aurait très bien pu ne pas voir le jour, tant elle résulte d’une succession de hasards. Mucha est déjà âgé de 27 ans lorsqu’il arrive à Paris, en 1887 ; inconnu dans le milieu des illustrateurs,…
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